La vie n'est pas une marchandise
Jusqu’aux années 1980, seuls les déposants et les examinateurs d’une demande de brevet, ainsi que leurs avocats, se préoccupaient de la propriété intellectuelle des inventions, alors essentiellement des machines et des produits chimiques.
Détails sur le livre | |
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Auteur | Vandana Shiva |
ISBN | 2-912086-78-7 |
Nombre de pages de la version papier | 160 pages |
Format | Papier 130 x 200 mm |
Date de publication | 2004 |
Editeur | Presses universitaires d'Afrique |
Langue | Français |
Jusqu’aux années 1980, seuls les déposants et les examinateurs d’une demande de brevet, ainsi que leurs avocats, se préoccupaient de la propriété intellectuelle des inventions, alors essentiellement des machines et des produits chimiques.
Deux événements ont transformé la question des brevets en un enjeu politique crucial. Le premier a été la décision de la Cour suprê me des États-Unis de traiter la vie comme une invention et, par conséquent, de permettre à l’Office des brevets de ce pays d’accorder des brevets sur le vivant. Le second a été l’insertion par les États-Unis des droits de propriété intellectuelle (DPI) dans l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT).
Les brevets sur les formes de vie découlant de la biotechnologie ont engendré des conflits d’ordre moral, écologique, économique et politique. Très souvent, ce sont le savoir indigène et les innovations traditionnelles qui font l’objet de ces brevets détenus par des multinationales. Ces brevets servent de mécanisme de contrôle aussi bien des matières premières que des marchés du Tiers-monde.